header logo image
  • à propos
    • Qui sommes-nous ?
    • Membres
    • Charte et Statuts
  • Thèmes
  • Agenda
    • Agenda
    • Événements passés
  • Formations
    • La formation au GREA
    • Formations
    • Formations passées
  • Projets
  • Publications
    • Édito
    • Actualités
    • Dépendances
    • Addiction(s) : recherches et pratiques
    • GREA TV
    • Documents de référence
    • Publications GREA
    • Communiqués de presse
    • Dans les médias
    • Rapports annuels
  • Plateformes
  • search
  • Devenir membre
  1. Page d’accueil
  2. Addiction(s) : recherches et pratiques
  3. Addiction(s) : recherches et pratiques 3
  4. Edito

Edito
Sege Brochu (IUD), Jean-Sébastien Fallu (UdeM), Lisa Massicotte (AIDQ)
Le « cannabis social club », un exemple de la régulation de la production et de la consommation
Tom Decorte (Université de Gand et Institut de recherche sociale sur les drogues) ; Natalie Castetz (journaliste)
Étudier le marché des drogues illégales : possible et utile
Sanda Samitca (Institut universitaire de médecine sociale et préventive) ; Frank Zobel (Addiction Suisse) ; Pierre Esseiva (École des sciences criminelles, Université de Lausanne)
Free to play ou free for all? La régulation des jeux hybrides
Jennifer Reynolds (Université Concordia) ; Annie-Claude Savard (Université de Laval) ; Sylvia Kairouz (Université Concordia)
Au cœur des points de vente des jeux de hasard et d’argent
Clémence Chabbert et Héloïse Rive (CEID Addiction) ; Morgane Austruy (Fédération Addiction) ; Valérie Diaz (Le Petit café) ; Natalie Castetz (journaliste)
Drogue : un projet européen pour l’espace urbain
Willy Demeyer (European Forum for Urban Security) ; Natalie Castetz (journaliste)
Québec : quand la main droite contredit ce que fait la main gauche
Hubert Sacy (Éduc’alcool)
Dopage en entreprise : une réalité à éclaircir
Gladys-Lutz (Addictologie et travail) ; Renaud Crespin (Centre de recherches sur l’action politique en Europe) ; Natalie Castetz (journaliste)
Régulation des drogues illégales : choix politiques et réalité empirique – Les enjeux de la régulation des drogues
Khalid Tinasti (Global Studies Institute) ; Anna Iatsenko (Commission globale de politique en matière de drogues)
La réglementation des marchés des drogues à l’ONU : le vent du changement
Marie Nougier (IDPC)
La légalisation du cannabis à des fins récréatives en Amérique : quelques éléments contextuels
Laurence d’Arcy (Institut universitaire sur les dépendances) ; Serge Brochu (Université de Montréal) ; Serge Maynard (Institut universitaire sur les dépendances)
Prévenir les surdoses d’opioïdes au Québec et y répondre. Parce que chaque vie compte
Richard Cloutier (Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec)
Régulations économiques : quelles possibilités pour le marché du cannabis ?
Pierre-Yves Geoffard (EHESS de Paris)
Jeux de hasard et d’argent sur internet : une offre à réguler
Clément Martin Saint Léon (ARJEL) ; Jean-Michel Costes (Observatoire des jeux)
La politique des petits pas, c’est la stratégie de NORML France
Béchir Bouderbala (NORML France)
Politique suisse de régulation du cannabis : à la recherche du consensus perdu ?
Simon Anderfuhren-Biget (Université de Genève)

Addiction(s) : recherches et pratiques 3 - Régulation(s) : conjuguer « intérêts » et associer les compétences: Edito

décembre 2018

Edito

Sege Brochu (IUD), Jean-Sébastien Fallu (UdeM), Lisa Massicotte (AIDQ)

Les premières réglementations internationales concernant les drogues datent du début du XXème siècle. Depuis l’adoption en 1961, de la convention unique sur les stupéfiants, tous les pays étaient inscrits dans une logique de « Guerre à la drogue ».

50 ans après, les évolutions sociétales, économiques et d’usages bousculent ce paradigme et entraînent de plus en plus de pays ou d’états à repenser les modes de régulations de ces substances.

C’est le cas du Canada, où la légalisation du cannabis a d’abord été formulée comme une promesse électorale à l’automne 2015 et à la surprise de plusieurs, les Libéraux, une fois élus, ont tenu parole. C’est dans une perspective de protection de la santé et afin d’intégrer les consommateurs au marché légal que le Canada et les provinces s’engagent dans la voie de la légalisation.

Au Québec, le législateur s’est clairement inspiré des principes de santé publique pour élaborer son cadre réglementaire. Ainsi, ayant observé quelques dérapages du côté de certains états américains qui ont légalisé le cannabis à des fins récréatives et reconnaissant que la commercialisation agressive peut entraîner une augmentation substantielle de la consommation, le gouvernement du Québec a confié la distribution du cannabis à une société d’état, la Société québécoise du cannabis. Il s’agit d’un choix coûteux et d’un défi logistique important puisque cette nouvelle Société, placée sous la direction générale de la Société des Alcool du Québec, a dû établir des contrats avec des producteurs autorisés, négocier avec les diverses municipalités du Québec l’ouverture d’une douzaine de succursales, recruter et former un personnel compétent pour fournir des conseils adéquats aux consommateurs et ce, en moins d’une année.

Suivant cette logique, une étonnante unanimité s’est dégagée, notamment au Québec, autour de la nécessité d’investir une part importante des revenus anticipés de la vente de cannabis dans des initiatives de prévention. Responsabilité dévolue aux provinces, le Québec a créé un Fonds de prévention et de recherche en matière de cannabis dans lequel il s’est engagé à verser 25 millions $ au cours des cinq prochaines années. Le défi d’éduquer la population ne devra pas se limiter à dissuader, retarder ou réduire l’usage. Les efforts devront plutôt servir à implanter, valoriser et renforcer certains comportements pour mieux outiller les personnes, qu’elles soient jeunes ou adultes, pour faire des choix éclairés face à la consommation. Il faudra aussi rapidement mettre en place des services qui visent d’abord et avant tout à éviter les conséquences négatives ou les risques associés à l’usage.

Reste maintenant à espérer que ce choix de santé publique demeurera. En effet, lorsque les préoccupations initiales face à la régulation du cannabis se seront estompées et lorsque les finances publiques seront à nouveau en déficit, nous craignons que le législateur ne perçoive dans le marché du cannabis une source importante de revenus, tout comme les marchés de l’alcool et des jeux le sont actuellement. Il nous apparaît qu’une façon de limiter les éventuelles ambitions financières des futurs gouvernements serait de créer un organisme voué à la prévention et financé par le Fonds de prévention et de recherche en matière de cannabis ou de confier cette mission à une association ou un organisme spécialisé en ce domaine.

Au cœur de cette actualité exceptionnelle, ce troisième numéro de la revue internationale Addiction(s) : recherches et pratiques a la volonté de montrer qu’à tous les niveaux, des expérimentations se développent sur cet enjeu de la régulation. Ces exemples avec de multiples intérêts, regards et compétences indiquent que le stade des balbutiements est dépassé, mais qu’il reste beaucoup à faire tant les questions soulevées sont ardues mais nécessaires pour aboutir à des politiques plus inclusives.

3_1_Edito_Brochu_Fallu_Massicotte_Addictions_2018.pdf
Article suivant chevron_right

    Recevez les infos du GREA

    Rue Saint-Pierre 3
    1003 Lausanne
    • +41 24 426 34 34
    • info@grea.ch
    • Actualités
    • Charte et Statuts
    • Devenir membre
    • Offres d’emploi
    • Location de salles
    • Communiqués de presse
    • Dans les médias
    • Politique de confidentialité
    • Contacts

    Design CREATIVES - Développement web FFLOW agency