Aborder la question de la rationalisation de la prise en charge, c’est d’abord s’occuper de personnes qui utilisent les services proposés. Comment peuvent-ils réagir aux changements actuels ? Dépendance tente ici recueillir l’avis des personnes qui bénéficient (ou qui ont bénéficié) des dispositifs de prise en charge. Ainsi, nous avons posé cinq questions à des personnes abstinentes des drogues (fréquentant les Narcotiques anonymes) et des usagers en consommation active (fréquentant la fondation ABS à Lausanne). Nous avons complété ces points de vue avec celui de Maria Caïata-Zufferey (MCZ), auteur d’une thèse remarquée sur les sorties de la toxicomanie.