En Suisse, environ 18’000 consommateurs d’opioïdes illégaux suivent des traitements par agonistes opioïdes (TAO) ou par diacétylmorphine (DAM) (héroïne pharmaceutique). Ces traitements, en place respectivement depuis les années 70 et 80, visent à réduire les risques et à améliorer la survie des patients. Les TAO qui remplacent les opioïdes illégaux sont par exemple la méthadone et la buprénorphine. Le DAM est réservé aux patients gravement dépendants ayant échoué à deux traitements précédents. Les institutions doivent déclarer ces traitements à l’Office fédéral de la santé publique.
Le rapport d’Addiction Suisse et act-info compare les TAO et DAM pour mieux comprendre leurs similitudes et différences, en tenant compte des évolutions récentes comme la pandémie de COVID-19 et les pénuries de médicaments. Les questions principales sont :