Rapport mondial sur les drogues en 2021

Le Rapport mondial sur les drogues en 2021 met également en évidence la façon dont les inégalités sociales et économiques alimentent - et sont alimentées par - les défis liés à la drogue, la dévastation de l'environnement et les violations des droits de l'homme causées par les marchés illicites, ainsi que la domination croissante des drogues de synthèse. De façon très synthétique, on peut y lire que :

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• Le cannabis reste la drogue la plus consommée dans le monde. Les produits destinés à son usage se sont diversifiés, du CBD au cannabis, génétiquement modifié, à très forte valeur de THC. En Colombie, il est connu sous le nom de "creepy".
• Les jeunes sont les plus vulnérables à la consommation de drogues et il existe une grande disparité entre régions. En Afrique, 70 % des personnes en traitement ont moins de 35 ans. 5,3 % des jeunes de 15 à 16 ans dans le monde (13,5 millions de personnes) avaient consommé du cannabis au cours de l'année écoulée.
• La demande de traitement reste largement insatisfaite. Seule une personne sur cinq souffrant d'addiction suit un traitement. Les femmes restent sous-représentées notamment celles qui consomment des amphetamines.
• Le monde connaît actuellement une hausse prolongée de l'offre et de la demande de cocaïne, produite pour la plupart en Colombien. La surface terrestre dédiée à cette culture a augmenté et la production totale a connu une hausse de 1,5%.
• Un nombre croissant de laboratoires de drogues de synthèse a été détecté en Asie centrale, en Asie du Sud-Est, au Proche et au Moyen-Orient, en Afrique, en Europe et en Asie du Sud-Est. Les nouveaux moyens de communication permettent d'affiner les méthodes d'écoulement et réduit les barrières pour les criminels. Les chaînes de fabrication sont plus simples à dissimuler ce qui réduit les coûts opérationnels.
• L'essentiel de la production mondiale d'opium illicite continue d'avoir lieu dans un nombre limité de pays, en Afghanistan suivi par le Myanmar et le Mexique.
• La fabrication, le trafic et la consommation de méthamphétamine dans le monde restent concentrés en Asie de l'Est/Sud-Est et en Amérique du Nord, ces deux régions représentant le 90% de la substance saisie.
• Sur les recherches sur l'utilisation de substances telles que les psychédéliques pour traiter certains troubles (mentaux ou d'addiction), le rapport estime que les développements rapides pourraient compromettre les efforts visant à mettre en place des politiques qui placent les préoccupations de santé publique au-dessus des intérêts commerciaux.
• Selon le rapport, la santé publique, la prévention et l'accès aux services de traitement doivent être prioritaires dans le monde entier, faute de quoi les problèmes liés à la drogue laisseront de plus en plus de personnes sur le carreau. Le rapport souligne en outre la nécessité pour les services répressifs de s'adapter aux modèles économiques agiles des criminels et à la prolifération de drogues synthétiques bon marché et faciles à commercialiser.

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