Les résultats de cette recherche sont intéressants pour les professionnel·le·s de la prévention, car ils montrent que certains types de messages ont plus d’impacts que d’autres. Par exemple, il est souligné que les messages de type « jeu responsable » ou avec un contenu ambigu génèrent un effet contreproductif « boomerang » ; de plus la présence de mots en apparence positifs dans un message de prévention peut engendrer de l’ambiguïté.
Les résultats montrent également le type de messages va changer en fonction du public cible (joueurs réguliers ou à risque, population générale etc.). En effet, les personnes ne seront pas réceptives aux mêmes types de message en fonction de leur rapport au jeu. Enfin, il est souligné qu’il est important de déstigmatiser et de visibiliser les ressources d’aide disponibles.
Les membres de la PF Jeu ont également pu échanger quant aux thématiques qu’ils et elles souhaitaient aborder en 2025. Les séances de l’année prochaine permettront ainsi aux membres de la PF Jeu d’avoir des présentations notamment sur les curatelles, les expériences de campagnes de prévention ainsi que l’outil Stop-jeu, dont l’application sortira au printemps prochain.