Il recense différents types d’interventions, et propose une réflexion sur la finalité d’une contribution intercantonale pertinente.
Il s’appuie sur des entretiens effectués avec des spécialistes, autorités, intervenants, animateurs, travailleurs sociaux implantés depuis plusieurs années et ayant une expérience propre sur ce thème. Elle est complétée par les résultats d’un groupe de travail d’une commune genevoise sur cette question. Si ce thème est très médiatisé, il s’avère paradoxalement très peu documenté au niveau d’études scientifiques. Les entretiens montrent des questionnements concernant 1) la nécessité de légiférer sur cette question, 2) la gestion locale et à la réduction des risques, 3) la légitimité de l’intervention des différents acteurs et leur coordination. La bonne gestion du territoire et des groupes impose de construire des réponses concertées et portées par une pluralité d’acteurs.
Dans une deuxième partie, sur la base des expériences et positions multiples des acteurs, différents types d’intervention sont listés et analysés. Nous avons dégagé ainsi différents principes concernant 1) les interventions structurelles, 2) les processus, procédures et l’articulation de l’individuel et du collectif, 3) les pratiques. En nous appuyant sur ces principes mis en évidence et sur les discours des différents acteurs concernant la forme d’un soutien possible, six propositions, d’envergure plus ou moins large, ont été formulées concernant une collaboration ou le développement d’un programme au niveau romand. Elles proposent, en valorisant l’existant, des démarches pour