Harm Reduction International a récemment publié un rapport sur le financement des mesures de réduction des risques dans les pays à revenu intermédiaire ou faible. L’organisation souligne que le nombre d’organisme internationaux investissant dans la réduction des risques reste faible, que la dépendance à l’égard du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) s’accroît et que le financement de la réduction des risques est vulnérable aux changements de priorités des donateurs et donatrices. Le financement national de la réduction des risques est encore plus fragile, et le manque de données empêche la société civile de surveiller les niveaux de financement et de demander des comptes aux gouvernements.
Pourtant, les initiatives locales et communautaires, notamment quand elles sont menées par des personnes concernées, regorgent d’idées et font preuve de leur efficacité. Ici, le financement n’est pas le seul facteur à prendre en compte. Il convient également de travailler à la régulation des drogues, en passant si nécessaire par la dépénalisation, notamment en finançant le travail de plaidoyer.
Les constats clés du rapport disponible en ligne sont les suivants :