Les conclusions de l'étude, basée sur les réponses de 2029 participant·e·s, consommateurs et consommatrices de substances, mettent en évidence une relative stabilité de la prévalence de la consommation de substances sur une période de 12 mois et 30 jours, en comparaison avec l'année précédente. Les substances les plus fréquemment consommées restent l'alcool et le tabac. Il convient de souligner qu'il ne s'agit pas d'une étude sur la population générale.
La consommation mixte a enregistré une augmentation, avec 73% des réponses indiquant une combinaison de substances. Ce chiffre marque le taux le plus élevé depuis 2017. L'alcool s'avère être la substance le plus souvent associée à d'autres produits. Parallèlement, le contexte de consommation a évolué, passant de la sphère privée aux espaces festifs.
L'étude a également mis en lumière une légère hausse des problèmes à court terme, tout en signalant une réduction des problèmes à long terme. Cette tendance a entraîné une légère diminution du recours à l'aide professionnelle.
En ce qui concerne les résultats issus du drugchecking, une augmentation du nombre de tests réalisés sur les pilules de MDMA et de cocaïne a été observée. Ce phénomène pourrait être en relation avec la levée des mesures de la pandémie. Enfin, dans la section intitulée « Zoom sur la consommation de médicaments et la consommation mixte chez les jeunes », Infodrog a noté que les personnes consommatrices de médicaments sont de plus en plus jeunes et qu'elles mélangent consciemment de l'alcool avec des médicaments pour accentuer les effets.