Il y a quatre ans, un numéro consacré au même sujet abordait surtout les voies de transmission et l’évolution de l’infection. Aujourd’hui, la réduction des risques reste primordiale, mais en dépit de ses résultats concluants en faveur d’une baisse de l’incidence de l’infection, la prévalence de l’hépatite C reste élevée. L’absence de vaccin et le faible nombre de traitements conduits auprès des usagers de substances participent au maintien de cette situation.Articulés autour d’une situation clinique, les aspects suivants du traitement de l’hépatite C seront traités : dépistage et démarrage du traitement, collaboration avec les spécialistes, influence des consommations parallèles. La partie théorique abordera les résultats récents de la prévention, le rôle des généralistes, l’impact des consommations de substances sur l’évolution de l’hépatite C et le traitement, l’éducation thérapeutique des patients, l’hépatite C en prison, ainsi que la présentation du projet de sensibilisation d’Infodrog dans le domaine de l’hépatite C (HepCh).Le domaine de l’hépatite C évolue rapidement. Il se modifie constamment et reste controversé sur bien des aspects, notamment en raison des nombreux spécialistes aux approches diversifiées qui sont impliqués. On trouve parfois des différences entre recommandations officielles et pratiques locales dues à des expériences ou publications récentes. Il est donc parfois nécessaire de se renseigner sur les possibilités et les modalités pratiques des traitements au niveau local et régional, ceci dans l’idée de rester en phase avec les changements et de transmettre des informations cohérentes au patient.