Amnesty International appelle les États à adopter de nouveaux modèles de contrôle des drogues qui placent la protection de la santé et des autres droits humains au centre de leurs préoccupations. Pour l’ONG, ces modèles devraient inclure la dépénalisation de l’usage, de la possession, de la culture et de l’acquisition de drogues pour usage personnel, ainsi qu’une réglementation efficace des drogues qui offre des voies légales et sûres à ceux qui sont autorisés à y avoir accès. Ces politiques devraient également s’accompagner d’un développement des services de santé et autres services sociaux pour traiter les problèmes liés à la drogue, ainsi que d’autres mesures visant à s’attaquer aux causes socio-économiques sous-jacentes qui augmentent les risques de consommation de drogue et qui poussent les gens à s’engager dans le commerce illicite de la drogue, telles que la pauvreté, la discrimination, le chômage, la maladie, le refus de l’éducation ou le manque de logement.
En introduction du document, les principes généraux suivants sont énoncés :
Le document propose ensuite de nombreuses pistes concrètes de réformes respectueuses des droits humains dans quatre domaines :
Le GREA salue la publication de cet excellent document, qui dresse un portrait sans concession de la situation actuelle et propose des pistes d’améliorations concrètes. L’ensemble du document est disponible sur le site d’Amnesty International, en anglais.