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  2. Dépendances
  3. 49 - Alcool

Retour sur la cinquième conférence consacrée à la politique de l’alcool en Europe – AMPHORA final conference
Ruth Hagen
Recommandations en matière d’alcool : comment s’y retrouver ?
Barbara Broers (HUG)
Villes, alcool et vie nocturne : mesures sur le terrain de Lausanne et les problèmes de la subsidiarité
Estelle Papaux (Service de la jeunesse et des loisirs, Lausanne)
L’affaire baclofène : une question d’indifférence
Pascal Gache, (Médecin alcoologue/addictologue)
Evaluer la compétence à l’entretien motivationnel grâce à un outil de codage : le MITI (Motivational Interviewing Treatment Integrity)
Cristiana Fortini (psychologue) ; Jean-Bernard Daeppen (Service d’alcoologie, CHUV)
La démarche des achats-tests : est-ce que la fin justifie tous les moyens ?
Rose-Marie Notz (Fondation vaudoise contre l’alcoolisme)
MyDrinkControl : un site interactif complémentaire au programme Alcochoix
Cyril Gerber (Santé Bernoise) & Maya Mezzera (Santé Bernoise)
Détecter les joueurs pathologiques chez les patients en traitement ambulatoire pour des addictions aux substances
d’Epagnier Cédric, Flückiger Julien, Dr Sekera Eva, Dr Croquette Krokar Marina (Fondation Phénix)

Dépendances 49 - Alcool

juin 2013

L’alcool, le produit psychotrope par excellence de nos sociétés occidentales. Le plus connu peut-être, mais aussi sans doute le plus complexe étant donné son fort ancrage culturel, économique et social. Aujourd’hui, la révision de la loi suisse sur l’alcool représente une occasion unique d’améliorer notre cadre législatif le concernant. De solides connaissances ont été accumulées et il est temps de les prendre en compte dans le cadre du débat politique.

Or, force est de constater que même si ces arguments ont fait partie des débats jusqu’ici, les discussions ne manquent pas de libérer toute une série de propos aussi excessifs que mal informés. La palme reviendra probablement à M. Herminjard (AGEFI, centre patronal), qui assimile la loi sur l’alcool à une punition pour « rendre le consommateur raisonnable d’alcool coupable de son plaisir régulier ». Les services de prévention ne seraient intéressés qu’à piller les ressources de l’Etat pour se goberger grassement avec de lucratifs programmes de prévention.

Pourrons-nous sortir un jour de ces oppositions stériles pour considérer ensemble notre rapport à l’alcool ? Peut-on aller vers un dialogue social plus « apaisé » sur l’alcool ? Malgré les apparences, la réponse pourrait bien être « oui ». La semaine alcool qui s’est achevée nous aura montré l’intérêt toujours vif de la société pour ces questions. Elle aura aussi mis en évidence que des ponts entre les acteurs sont possibles.

En effet, sur le terrain, le travail avance. Le réseau alcool s’est renforcé et professionnalisé ces dernières décennies. Les résultats encourageants s’accumulent et le savoir grandit. Des approches innovantes nous donnent de nouveaux arguments, tant au niveau du traitement, de la réduction des risques ou de la prévention. Quelques expériences sont présentées dans ce numéro, comme le projet Amphora qui, pour la première fois, donne une vision très claire de la situation européenne en matière de problèmes liés à l’alcool et des moyens d’y remédier.

Ces résultats, il revient à nous, professionnel·le·s, de les faire valoir au niveau politique. A nous, professionnel·le·s, de travailler les synergies, de valoriser nos pratiques, de tenir un discours commun pour renforcer notre position. Les acteurs politiques n’ont en effet qu’une représentation très partielle de notre travail et il nous revient de l’expliquer. L’alcool n’est ni à diaboliser, ni à sous-estimer. Au vu de la taille du public de ses consommateurs, ce n’est que dans une démarche concertée incluant la majorité des acteurs que nous pourrons faire avancer les choses.

Corine Kibora (Addiction Suisse) et Jean-Félix Savary (GREA)

49_Alcool_Dependances_2013.pdf
juin 2024

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