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  1. Page d’accueil
  2. Dépendances
  3. 36 - Peut-on rationaliser la prise en charge?

Dispositif cantonal d’indication et de suivi alcoologique EVITA
Jean-Bernard Daeppen (Centre de Traitement en Alcoologie, CHUV, Lausanne), Thierry Chollet (Fondation Vaudoise contre l'Alcoolisme, Lausanne)
Réflexion autour de la mise en place d’un dispositif d’indication
Pierre-Yves Bassin (ASVOPA)
Le case management: quelles vertus lui prêter?
Pierre Gobet (EESP)
Les dispositifs d’indication du point de vue des patients
Interview réalisée par Jean-Félix Savary
Le modèle des ressources d’Infodrog
Cristina Monterrubio Leu et Ueli Simmel (Infodrog, Berne)
Post-Scriptum : Prévenir le jeu excessif dans une société addictive? 2e Symposium International des 19 et 20 juin 2008 à l’Université de Lausanne

Dépendances 36 - Peut-on rationaliser la prise en charge?

décembre 2008

Pendant longtemps, l’Etat ne se préoccupait guère de ce qu’il se passait à l’intérieur des dispositifs de prise en charge des addictions. Dès les années 90, la crise de l’Etat providence, ainsi que les nouvelles répartitions des tâches entre Etat et assurances sociales d’une part et Cantons et Confédération d’autre part ont passablement changé la donne. Désormais, les autorités sanitaires et sociales cantonales suivent de beaucoup plus près le travail effectué dans notre domaine. De ces développements, on a surtout retenu une pression parfois insupportable sur le financement des institutions. Il serait cependant injuste de ne pas noter également une attention plus marquée à la professionnalisation, avec notamment des ressources engagées pour les processus qualité ou la formation.

Une autre demande focalise cependant l’attention depuis les années 2000. Celle de l’organisation des filières de prises en charge, connue sous le vocable d’ «indication». Il s’agit de substituer à la pratique en réseau qui s’est construite peu à peu, une logique plus «objective» qui relie de manière efficace les besoins de la personne et l’offre à disposition dans le réseau. Ce défi, le «client-treatment matching», part d’un constat partagé par tous. Les personnes sont des êtres complexes aux besoins individualisés et il convient de trouver l’offre thérapeutique qui répond les mieux à ces besoins. La diversité des approches du côté de l’offre permet cette orientation individualisée. Ainsi, tout le monde en sort gagnant. Le «client», qui trouve ce qu’il recherche, et l’Etat qui économise de l’argent, dans la mesure où la personne mieux «indiquée» va rester moins longtemps dans la chaîne de soins.

Cependant, organiser des systèmes complexes selon une logique rationnelle n’est pas une chose simple. Les plans quinquennaux soviétiques où ceux du FMI, exemples de cuisants échecs de rationalisation de processus humains, nous rappellent la nécessaire humilité quand on aborde ces questions. L’homme reste irrémédiablement un élément d’une complexité telle qu’il arrive à se jouer des systèmes les plus perfectionnés. La direction à suivre est légitime, mais ne sous-estimons surtout pas la tâche.

Comment devons-nous répondre à cela dans le champ des addictions? Sur le terrain, le débat est déjà engagé depuis plusieurs années. Dans chaque canton romand, des réflexions ou des projets plus avancés ont lieu actuellement. Il s’agit donc aujourd’hui de faire le point sur la question. Cibler les dangers, mais aussi identifier les réelles opportunités. C’est l’objectif de ce 36e numéro de «dépendances». Faire le point sur les efforts en cours, avec une volonté de débat, en proposant des regards croisés sur le même processus. Celui des concepteurs, celui des institutions et celui des personnes concernées.

Jean-Félix Savary (Secrétaire général du GREA)

36_Peut-on rationaliser la prise en charge_Dépendances_2008.pdf
août 2024

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