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Bien que l’utilisation de substances psycho-actives débute sur un mode volontaire, les individus dépendants présentent un mode de consommation aussi incontrôlable que les actes ritualisés affectant le patient souffrant d’un trouble obsessionnel–compulsif. L’addiction traverse des cycles de rémission et de rechute. La personne en phase de rémission se trouve en danger de rechute lorsqu’elle se trouve dans des situations qui lui rappelle son mode de consommation ou face à un stress émotionnel. La découverte récente d’une substance capable de bloquer l’envie de cocaïne en bloquant les récepteurs du cannabis ouvre une perspective complètement nouvelle en médecine de l’addiction : la thérapie préventive de la rechute de la consommation de cocaïne. En plus ces nouvelles substances pourraient être utiles dans l’envie impérieuse (« craving ») d’alcool ou d’héroïne. Même si ces perspectives sont enthousiasmantes, ils restent encore un long chemin à parcourir avant le développement de ces substances. En particulier, chez l’animal ces substances n’ont eu aucun effet sur les récidives liées au stress. Cependant d’autres agents pourraient être utiles dans cette condition comme les antagonistes du CRF ( Corticotrophin-releasing factor). Dans un futur encore lointain, le traitement de la rechute pourrait donc consister en une plurithérapie comme pour des affections telles que l’hypertension. Ce serait alors un utile complément à la thérapie comportementale.