Ces chercheurs ont déclaré que, grâce à la commercialisation agressive des aliments et boissons "ultra-transformés", les entreprises multinationales sont aujourd'hui les principaux moteurs de l'épidémie croissante mondiale des maladies chroniques comme les maladies cardiaques, le cancer et le diabète.
Écrivant dans la revue médicale britannique The Lancet, les chercheurs ont cité des documents de l'industrie qui, selon eux, révèlent comment les entreprises cherchent à orienter la législation sur la santé et éviter les réglementations. Cela se fait par «l'instauration de relations financières et institutionnelles» avec les professionnels de santé, les organisations non gouvernementales et les organismes de santé, des résultats d'enquêtes partiaux, et du lobbying par des politiciens en s'opposant à des réformes.
Les chercheurs ont recommandé qu'à l'avenir les industries de l'alimentaire, des boissons et du tabac ne doivent jouer aucun rôle dans les politiques nationales ou internationales concernant les maladies chroniques. Au lieu de cela, ils ont proposé un système de «régulation publique» qui, selon eux mettrait sous pression les industries par «la sensibilisation de leurs pratiques douteuses et le maintien de la pression des consommateurs».