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La Recommandation de Madrid,

• prenant acte des faits et chiffres actuels concernant des maladies transmissibles telles que le VIH/sida, la tuberculose, l’hépatite et les infections sexuellement transmissibles dans les prisons du monde entier et du taux élevé de mortalité postpénitentiaire, tels que présentés à la réunion par des experts internationaux reconnus ;
• se fondant sur des bases factuelles et l’expérience des experts reconnus en matière de prévention de la propagation de ces maladies infectieuses et de soins dispensés aux personnes souffrant de problèmes concomitants de toxicomanie et de santé mentale ;
• justifiée par un très grand nombre de données scientifiques prouvant l’efficacité des mesures de protection sanitaire, y compris celles visant la réduction des risques, en milieu carcéral;
• encouragée par les résultats positifs avérés et obtenus à la suite d’initiatives prises par l’Espagne et d’autres pays du monde ;
• consciente du potentiel offert par les prisons de contribuer à la protection de la santé publique sur le plan mondial et à la réduction des inégalités sanitaires ;
• comprenant qu’une prévention efficace peut profiter de la reconnaissance précoce des personnes à risque à tous les stades du système de justice pénale ;
• acceptant que la protection de la santé pénitentiaire ne doive pas se faire à l’écart des programmes et services de santé disponibles localement ;
• reconnaissant le besoin urgent pour tous les systèmes carcéraux d’appliquer les mesures, programmes et principes directeurs suivants, qui sont recommandés par l’OMS, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et d’autres autorités internationales reconnues et visent à prévenir les principales maladies transmissibles en prison et à lutter contre celles-ci.