La polémique sur le Baclofène ne faiblit pas

La décision de l'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) de réviser la recommandation temporaire d'utilisation du baclofène dans l'alcoolodépendance suscite l'opposition des psychiatres et additologues. 





 



 


L'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a engagé une révision de la recommandation temporaire d'utilisation du baclofène dans l'alcooldépendance, notamment en ce qui concerne les doses administrées. Concrètement, l'ANSM a décidé de réduire la dose autorisée de 300 mg à 80 mg alors que les malades alcooliques prennent plutôt 150-180 mg. 

Cette décision a été prise à la suite d'une étude menée par trois instituts nationaux de santé français (ANSM, Assurance maladie, Inserm) dont les résultats attestent que l'utilisation à fortes doses du baclofène double le risque de décès par rapport à d'autres médicaments mis sur le marché pour traiter l'alcooldépendance (voir à ce propos notre précédente (voir à ce propos notre précédente info sur le sujet à l'aune).

Cette décision a suscité l'opposition des psychiatres et addictologues contre l'ANSM.