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Cette émission a permis de rappeler que le principe du Dry January n’est pas de prôner l’abstinence mais d’inviter les personnes à réfléchir à leur consommation et leur rapport à l’alcool. Le « Dry January » permet ainsi d’ouvrir un débat de fond sur un produit, certes ancré dans la culture nationale, mais qui n’en demeure pas moins psychotrope.

Au-delà des bienfaits sur la santé d’une pause dans la consommation, ce défi questionne plus largement les moyens qui sont aujourd’hui alloués à la prévention puisque cette dernière reste, avec la RDR, le parent pauvre de la politique des 4 piliers. Or, comme le rappelle Célestine Perissinotto, il est primordial d’éduquer les jeunes, comme c’est déjà le cas en matière de sexualité ou de dépendance aux écrans.

Le Dry January offre en outre l’opportunité de rappeler que le problème de fond n’est pas la viticulture Suisse, qui est elle-même sous pression de l’industrie étrangère avec des importations à bas prix, mais bien les politiques publiques qui gagnerait à prendre en compte les multiples facteurs notamment sociaux, économiques ou relatifs à la santé, qui interviennent dans les problématiques liées à l’alcool.