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Alors que l’on étudie encore les effets du vapotage, il apparait qu’il s’agit d’un moyen efficace de diminuer le nombre de cigarettes fumées ou souvent d'arrêter complètement. Santé publique France (SPF) a publié son baromètre santé 2017, qui met en évidence qu’il s’agit désormais du moyen le plus populaire pour arrêter de fumer, comme le présente Libération. En Grande-Bretagne, pays qui a utilisé activement le vapotage dans sa stratégie de lutte contre le tabagisme, les résultats sont encore plus spectaculaires, avec une chute du taux de fumeur de 15% en 5 ans comme le précise le Guardian.

Parmi les vapoteurs quotidiens, SPF met en évidence que la moitié a arrêté complètement de fumer. Pour les autres, ils continuent de fumer du tabac tous les jours (39,7 %) ou occasionnellement (10,6 %). Les auteurs du rapport et les spécialistes mettent en avant qu’un usage mixte comprend toujours des risques pour la santé. Il peut s’agir d’un outil de transition efficace vers un arrêt. Par contre, l’usage exclusif du vapotage diminue sensiblement les risques. Cette diminution des risques est notamment documentée par le travail de Public Health England.

Néanmoins, alors que le vapotage démontre son efficacité, notamment par rapport aux patchs ou aux chewing gums, la perception du phénomène se dégrade auprès du public. Comment expliquer cela ? Cité par Libération, le professeur Didier Jayle critique la « frilosité des responsables de santé publique ». D’autres, comme le blog Vapolitique, mettent en avant le rôle des médias, souvent prompts à diffuser les études les plus alarmistes. Pour rappel, même si les effets à long terme ne sont pas encore bien connus, la communauté scientifique s’accorde pour dire que les émissions des vaporettes sont moins nocives que la fumée du tabac.

Les résultats en lien avec le baromètre de la santé peuvent être trouvé sur le site de SPF, avec des rapports sur des sujets individuels, notamment les tentatives d’arrêt du tabac.