Dans une logique d’intervention précoce, pour améliorer les conditions cadres des personnes concernées par des consommations de substances, il semble indispensable de favoriser un meilleur accès d’une part à l’information (éducation sexuelle) et aux contraceptions d’urgence – ceci pour réduire le nombre de grossesse non-désirées- et d’autre part favoriser l’accès aux consultations gynécologiques pour renforcer le suivi et la mise en place de mesures de réduction des risques tout au long d’une grossesse.
Renforcer les compétences des professionnels apparaît également comme une priorité pour améliorer l’accompagnement, notamment pour pouvoir dépasser les stéréotypes qui stigmatisent encore trop souvent les jeunes mères consommatrices.
La Plateforme souhaite faire un état des lieux de ces aspects au niveau romand et mettre en place un évènement visant à renforcer les échanges interdisciplinaires entre le domaine de la santé (notamment santé sexuelle) et des addictions, en vue d'améliorer les pratiques.
