Répression

Introduction

La répression représente l’ensemble du système punitif qui encadre la consommation de drogue.

Principes

Le GREA s’oppose à la criminalisation des usagers de drogues illégales, car cela péjore leur situation sociale, sanitaire et juridique. À travers l’histoire, la punition des consommateur n’a jamais réussi à faire baisser la consommation de substances, et ceci pour une raison assez logique. Un usager de psychotropes absorbe volontairement un produit dangereux, parfois mortel, acheté dans la rue, sans aucun contrôle quant à sa qualité. Dans ce contexte, comment une punition pourrait être suffisamment dissuasive pour freiner les consommateurs ?

Les professionnels sont en faveur d’une réglementation des marchés et d’une dépénalisation de l’acte de consommation. À leurs yeux, la répression doit s’exercer non pas sur le simple fait de consommer mais sur les conditions de cette consommation. Si certains usagers ont des comportements inacceptables ou dangereux pour leur environnement, ceux-ci doivent être réprimés, ceci afin de protéger la santé et la sécurité des autres membres de la société.

Par ailleurs, les acteurs de la sécurité, notamment les forces de l’ordre, font également partie du champ des addictions. Ils ont donc un rôle à jouer dans la réduction des risques et intègrent la dimension de la protection de la santé dans leurs pratiques (voir : déclaration de Frankfort, déclaration d’Amsterdam).

La répression est l’un des éléments de la politique des 4 piliers. Dans ce sens, la répression fait partie intégrante du champ des addictions. Le GREA lui préfère le terme « régulation », également repris sous cette appellation dans le cube de la Stratégie Addictions.