L'étude internationale concerne plus de 400'000 personnes dans 14 pays. Elle montre que les individus qui travaillent au-delà de 48 heures hebdomadaires, c'est-à-dire au-dessus du seuil d'une directive européenne sur le travail, peuvent être amenés à abuser des boissons alcooliques.
L'assiduité au travail a déjà d'autres conséquences néfastes pour la santé : risque accru de maladies cardiovasculaires, d'accidents du travail et problèmes de santé mentale. A cela s'ajoute le risque de développer une dépendance à l'alcool. Ceci est toutefois à relativiser. Une personne qui travaille a plus de chances de se détacher de sa consommation abusive d'alcool qu'une personne sans emploi.