Avec la clarté et la détermination qu’on lui connaît, Ruth Dreifuss partage sa vision d’une régulation plus juste, plus humaine, portée par les droits humains et la santé publique. Elle revient sur son engagement en faveur de la réduction des risques, le rôle des conventions internationales, les limites de la répression, ainsi que sur les obstacles et leviers pour faire évoluer les approches.
L’interview s’inscrit dans le cadre du projet ADDIRIS, un réseau francophone réunissant des professionnel·les, chercheur·ses, usager·es, militant·es et institutions de six pays engagés dans une réflexion commune sur les politiques drogues. Le projet vise à renforcer les liens entre contextes nationaux et à valoriser les expériences du terrain.