De plus en plus de pays constatent que la prohibition du cannabis n'est pas la meilleure solution. Les pays pionniers sont l'Uruguay, qui a légalisé le cannabis en 2013, puis le Canada cinq ans plus tard en 2028, qui introduit une loi "car la prohibition stricte ne fonctionne pas". Toutefois, les expert·e·s s'accordent à dire que la légalisation sauvage n'est pas non plus la solution, mais qu'une réglementation de la vente, de la publicité ou encore de la qualité des produits est nécessaire. Pour Sandro Cattacin, "par l'accès légal, mais réglementé, les produits sont de meilleure qualité et moins forts (le taux de THC baisse par exemple) et on arrive à faire mieux de la prévention, d'atteindre et discuter avec les consommateurs et consommatrices quand il y a des problèmes".