« Si on apprend aux jeunes à mieux gérer leurs traits de personnalité ou leur vulnérabilité, on les aide à prendre de bonnes décisions face à certaines situations, explique Dre Patricia Conrod, qu'il s'agisse de surmonter leurs peurs, gérer des pensées qui les rendent très émotifs, contrôler des compulsions, analyser objectivement les intentions d'autrui ou améliorer la perception qu'ils ont d'eux-mêmes.»
« Deux facteurs sont déterminants d'une consommation d'alcool abusive : la personnalité et l'influence des pairs », explique Dre Patricia Conrod, première auteure de l'étude, qui est partie de l'hypothèse selon laquelle aborder ces jeunes à risque sous l'angle de leur bien-être mental au lieu de simplement les informer des dangers de l'alcool serait plus efficace pour prévenir l'abus précoce d'alcool.
De plus, le fait de retarder la première consommation des jeunes à risque a donné lieu à une apparente immunité de groupe chez les jeunes à faible risque, étant donné la baisse de consommation dans le réseau social.