Première rencontre interprofessionnelle autour des psychédéliques

Le GREA et l'association Eleusis ont conjointement organisé le 12 septembre passé une première rencontre autour de la question des psychédéliques, afin de réfléchir aux potentiels de ces substances (notamment dans le cadre de psychothérapies) mais également aux moyens de réduire les risques de leurs usages.


Après le cannabis, les psychédéliques seront probablement les prochains à quitter la liste des substances interdites et illégales. Dans ce sens, il est primordial de réfléchir et décider collectivement quelle place la société souhaite donner à ces produits, sachant que leur potentiel thérapeutique leur donne une place spéciale dans les substances psychotropes. Comment maximiser les potentiels de ces substances tout en minimisant les risques ?

De plus, les thérapies psychédéliques, Psychothérapies Augmentées par Substances (PAS) ou encore les Psychothérapies Assistées par Psychédéliques (PAP) sont en train d’être largement validées par les recherches médicales. Les évidences se multiplient pour l’efficacité des PAP, notamment pour le traitement des syndromes de stress post-traumatique, la dépression sévère, l’anxiété ou encore d’autres troubles comme les addictions.

La séance a été l'occasion de rassembler les professionnel·le·s du domaine, les médecins pratiquant déjà des PAP sous autorisation de l'OFSP, mais également les usagers/ères ou patient·e·s ayant déjà eu accès à ces psychothérapies en Suisse. Les enjeux légaux, politiques, thérapeutiques ou économiques de cette évolution rapide des usages des psychédéliques ont été mis en avant et plusieurs pistes de réflexion et d'action ont été avancés pour la suite.