Moment historique dans le travail de l’ONU sur les drogues

Le « Geneva-Vienna Dialogue on the World Drug Problem » qui s'est tenu le 11 mai 2018 au Palais des Nations de Genève a marqué un moment historique pour le travail de l’ONU sur les drogues. Il était organisé par les missions permanentes suisse et autrichienne auprès de l’ONU à Genève avec le concours de dix autres missions.


Cet évènement d'envergure est le premier qui rassemble des représentants de haut niveau à Genève pour parler de la question du « problème mondial des drogues » (world drug problem). 

  • de l’Organisation mondiale de la santé (OMS),
  • du Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, basé à Genève,
  • de la Commission des stupéfiants,
  • de l’organe international de contrôle des stupéfiants (OICS),
  • de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) basés à Vienne,
  • de la Commission globale de politique en matière de drogues.

La Plateforme genevoise sur les droits humains, la santé et les substances psychoactives prononça un discours au nom de la société civile et représentant 27 signataires du monde entier.

La Plateforme souligna l’importance d’aborder les questions de drogues au niveau de l’ONU de manière multiorganisationnelle, avec l’apport technique de différentes agences onusiennes, particulièrement l’OMS et le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, en complément de tout le travail qui se fait à Vienne ; que les droits humains constituent un élément essentiel de toute politique drogue (nationale ou internationale); et que la société civile à travers le monde joue un rôle très important, surtout au niveau local, et qu’elle devait continuer de faire partie de toute discussion comme celle-ci, que ce soit à Genève, à Vienne ou ailleurs, pour faire avancer les politiques « drogue » dans le monde.