Lors de la consultation fédérale sur cet accord menée en 2022, le GREA l’avait salué en rappelant l’importance des interdictions de jeu comme protection contre le jeu excessif. Nous avions exprimé toutefois une réserve sur le fait que la levée d’exclusion qui serait demandée au Liechtenstein ne permettrait pas la participation d’un service spécialisé en addictions reconnu, comme le prévoit la loi suisse.
Nous avions également demandé que ce type d’accord soit également conclu avec les autres pays limitrophes. En effet, en France par exemple, ce ne sont pas moins d’une dizaine d’établissements qui sont à proximité de la frontière, ce qui favorise le déplacement de joueuses et joueurs suisses, même ceux qui sont interdits de jeux en Suisse.
Pour les acteurs de la prévention, il est donc nécessaire de pouvoir conclure un accord similaire avec les pays frontaliers, pour assurer une meilleure protection pour les joueuses et joueurs.