Le vapotage: un soutien à la santé publique ?

30.01.2017

Une récente étude canadienne a passé en revue plus de 1'600 articles en lien avec le vapotage et les risques pour la santé. Les résultats montrent sans ambiguïté que le vapotage peut être intégré aux stratégies de santé publique.


Le centre de recherches en addictions de l'Université de Victoria au Canada a réalisé, sous la conduite du Dr O'Leary, une revue systématique de la littérature scientifique concernant le vapotage et ses conséquences sur la santé. Le focus a été mis en particulier sur les risques du vapotage chez les jeunes, la toxicité du vapotage en comparaison avec la consommation de tabac ou encore l'exposition au vapotage passif.

Les résultats de cette recherche montrent que :

  • Ils existent des preuves encourageantes que le vapotage avec nicotine est au moins aussi efficace que l'usage d'autres substituts nicotiniques pour aider à l'arrêt de la consommation de tabac.
  • Il n'y a aucune preuve que l'expérimentation du vapotage chez les jeunes favorise un passage à la consommation de tabac. On constate à l'inverse une diminution générale de consommation de tabac chez les jeunes en même temps que l'usage des produits du vapotage augmente.
  • L'exposition à la vapeur de cigarette électronique ("fuméee passive") est plus courte que l'exposition à la fumée du tabac et comporte moins de produits dangereux. Le risque pour la santé d'une exposition à la vapeur d'e-cigarette doit encore être approfondi.
  • La vapeur des cigarettes électroniques comporte moins de produit toxique que la fumée du tabac, mais les recherches sont encore insuffisantes pour mesurer la quantité de produits cancérigènes.

Les auteurs de l'étude concluent que les produits du vapotage peuvent de toutes évidences soutenir l'amélioration de l'impact des politiques de santé publique.