Alors que, rapporte le Guardian, certains experts en santé publique ont manifesté une inquiétude car l'usage de la vaporette pourrait normaliser la fumée, une étude menée par l'Université de Cardiff démontre le contraire.
L'étude revient d'abord sur la diminution du pourcentage d'enfants entre 13 et 15 ans qui ont essayé la cigarette entre 1998 et 2015. Ce pourcentage est passé de 60 % à 19 % alors que les fumeurs réguliers dans cette tranche d'âge sont passés de 19 % à 5 %. La consommation d'alcool ainsi que de cannabis a également diminué au sein de cette population.
Dans le même temps, le rapport montre que les jeunes ont une image bien plus négative du tabac qu'en 1998, même si aujourd'hui ils sont plus nombreux à expérimenter le vapotage. Néanmoins, l'usage régulier reste bas.
Cette étude s'insère dans le débat autour du rôle du vapotage dans la lutte contre le tabagisme et la dépendance. Si certains le voient comme une banalisation et le début d'un effet passerelle vers la cigarette, d'autres, comme la Fédération des professionnels des addictions, pensent que le vapotage a un rôle à jouer pour "éteindre le feu" soit dans la réduction des risques en lien avec la consommation de nicotine.