La délégation suisse a regretté que la suppression de la peine capitale ne figure pas dans la déclaration de l'assemblée. Pour le reste, ce sommet mondial contre les drogues prend une autre tournure que celui d'il y a 18 ans. Il se détache du tout répressif et prend un virage résolument en faveur de la santé et des droits humains. Des Etats assouplissent par ailleurs leur législation dans ce sens.
Exemples phares de cette évolution: les pays comme l'Uruguay ou encore le Portugal, qui placent l'être humain au centre des politiques drogues avec un gros accent sur la réduction des risques. La Suisse dans ce sens est aussi un modèle avec sa politique des quatre piliers qui a fait ses preuves.