Le chemsex est aussi pratiqué par des femmes

01.02.2022

Dans une étude française dont les premiers résultats ont été publiés à fin 2021, 27% des personnes qui ont répondu au questionnaire sont des femmes. Ces dernières sont plutôt urbaines, ont fait des études supérieures et ont des pratiques hétérosexuelles. Le THC, la cocaïne et les stimulants sont les substances les plus consommées.

L’étude Sea, Sex and Chems se présente comme l’une des premières études françaises médico-sexologistes à analyser la consommation de substances dans le contexte de la sexualité. Plus de 2’600 personnes ont été sondées via des réseaux divers. Coordonnée par le docteur de Marseille Dorian Cessa, elle montre que plus de 27% des personnes ayant répondu sont des femmes. Leur moyenne d’âge est de 27 ans. Elles ont le profil suivant:

  • Métropolitaines (75,3%)
  • Etudes supérieures (70,7%)
  • Hétérosexuelles (44,4%)
  • Bisexuelles (28,3%)
  • Pansexuelles (16,7%)
  • Homosexuelles (10%)

Le superviseur de l’étude Philippe Lak, médecin à l’hôpital de la Croix-Rousse de Lyon, estime que si le chemsex touche maintenant des populations plus variées c’est notamment à cause des réseaux sociaux.

Livre et CQFD sur le chemsex

Occasion de (ré)écouter un CQFD de la RTS du 31 août 2021 (Association Profa) sur la pratique du chemsex ou de (re)voir l’émission Brut sur un livre paru récemment sur cette thématique.