Malgré l’interdiction de vente aux mineurs, votée à l’unanimité par le Grand Conseil genevois en 2020, de nombreux jeunes continuent de consommer des puffs, l’interdiction n’étant que mal respectée par les points de vente. Critiquées par leur taux de nicotine parfois au dessus des normes légales, la potentielle présence de métaux lourds ainsi que leur difficulté à être recyclée, les puffs sont sous le feu des critiques. Elles ont déjà été interdites à la vente dans les cantons du Jura et du Valais, ainsi qu’en France, en Allemagne ou en Belgique.
Au niveau fédéral, l’interdiction des puffs est également débattue. Deux motions sont ainsi en cours de traitement au Parlement et devraient être débattues en mars. Pour les deux élu·e·s genevois·e à l’origine du projet d’interdiction, cela ne vaut cependant pas la peine d’attendre le processus fédéral qui va prendre du temps et qui est incertain. Les cantons sont souvent pionniers en la matière: l’ensemble des cantons romands avaient ainsi interdits la vente de ces produits aux mineurs bien avant que cette décision soit prise au niveau fédéral.