Jean-Yves Nau fait le point sur cette question délicate, entre pistes thérapeutiques et risques sanitaires accrus. Ces réflexions naissent du constat relevé par plusieurs études du fait que la proportion de fumeurs est particulièrement faible dans la population des personnes ayant des symptômes. Le récepteur nicotinique pourrait être la clé du succès, puisqu'il pourrait faciliter l'entrée dans le système du virus. Certains avancent que le vapotage pourrait être une solution permettant l'administration de nicotine à moindres risques.
L'article révèle la posture difficile qui accompagne ce type d'informations, encore au stade préliminaire : "Comment, en vulgarisant cette démarche scientifique, ne pas inciter à la poursuite (ou la reprise) de la consommation quotidienne de tabac ?".