La déclaration de Lima demande un accès au cannabis thérapeuthique

Adressé aux Nations unies, mais également aux gouvernements, aux autorités sanitaires et scientifiques ainsi qu'aux professionnels, l'appel demande un accès du cannabis thérapeutique conforme aux droits humains.


S'appuyant sur les textes fondamentaux en lien avec les droits humains, le groupe américain des spécialistes en cannabinoïdes publie une déclaration précise sur le cannabis et mettent en avant les incohérences du droit international, remettant en avant l'importance thérapeutique de la plante. Les signataires soulignent le droit des patients à utiliser le cannabis pour une amélioration de leur santé et relèvent le succès des expériences en cours malgré les potentielles contradictions avec le droit international.

Le document est disponible en espagnol et en anglais revient en détail sur les barrières constituées par le droit international et devant être levées. Elles peuvent être traduites ainsi :

  • Blocage de l'accès formel (médical et légal) pour les patients potentiels
  • Création d'un risque sanitaire en limitant l'accès au marché noir
  • Limitation de la recherche scientifique, l'éducation et la transmission de connaissance
  • Interdiction de l'usage de la plante dans un cadre professionnel
  • Privation de la liberté et de procédures légales contre un nombre important de citoyens et professionnels de la santé
  • Génération d'une source de revenus importante pour les organisations criminelles

 

La déclaration demande à l'Assemblée générale des Nations unies de faciliter l'accès au cannabis aux personnes qui en ont besoin selon des critères médicaux ainsi qu'aux gouvernements nationaux de réguler le cannabis. Finalement, elles s'adressent aux autorités sanitaires et scientifiques pour qu'elles s'informent et prennent des décisions concernant un accès favorisé aux patients selon des données scientifiques. L'IDPC, auquel appartient le GREA, se joint à cet appel.