Le « handicapé », comme le « toxicomane », considérés « invalides », sont des figures dépassées et stigmatisantes qui connaissent la particularité de rester très présentes dans des discours essentialistes, encore récurrents. Souvent, la notion morale sous-jacente fait porter une responsabilité, voire une culpabilité, qui influence négativement la situation de ces personnes, entre discrimination et criminalisation, très bien décrite par le concept de validisme.
De manière générale, l’accompagnement de personnes concernées par les deux problématiques doit être développé car il s’agit de besoin véritable. Si des outils existent, notamment dans le cadre du projet handicaps et addictions, un grand travail doit encore être mené.