Un tour de table a permis de faire l’état de lieux des questions et problématiques en cours dans plusieurs cantons romands. Les différences, autant au niveau des habitudes des consommateurs et consommatrices que des actions de santé publique, ont pu également être relevées entre les régions romandes et alémaniques. A titre d’exemple, la Suisse romande connaît une part importante de consommation d’héroïne, pour une part plus faible concernant la cocaïne, alors que l’inverse est observé en Suisse alémanique.
Les thèmes suivants ont été, en autre, abordés : réduction des risques dans le cadre du ramadan, accompagnement des personnes anxieuses ou ayant des enfants à charge, relation avec les pharmaciens et les médecins prescripteurs, augmentation de la cocaïne basée (crack) à Genève et Lausanne, consommation de rivotril qui concernerait davantage la population nord-africaine, augmentation de crystal meth dans l’Arc jurassien.
La séance s’est conclue sur les différentes formations proposées au sein du GREA. Ces dernières sont particulièrement appréciées en raison de la forte valeur ajoutée qu’elles apportent dans la réduction des risques.