Fiche d’information : les opioïdes synthétiques sous la loupe

La fiche rappelle que des composés comme le fentanyl ou les nitazènes peuvent être jusqu’à 100 fois plus puissants que la morphine. Leur présence, encore limitée en Suisse, est néanmoins surveillée de près, notamment via les programmes de drug checking.

Utilisés à très faibles doses, souvent sous forme de poudre, comprimé ou patch, ces opioïdes présentent des risques élevés : dépression respiratoire, perte de conscience, overdose rapide — d’autant plus critiques lorsque la substance est consommée à l’insu de la personne.

Le document offre des repères concrets pour la prévention : tester les produits, avoir de la naloxone, éviter de consommer seul·e, faire preuve de vigilance face aux mélanges (notamment avec l’alcool ou les benzodiazépines).

Pour rappel, le GREA a publié sa propre factsheet intitulée Fentanyl et nitazènes : sommes-nous prêts ? ainsi qu’un éditorial Faut-il se préparer au grand retour de la crise des opioïdes ?, appelant à une vigilance accrue et à une meilleure préparation du système de santé et du travail social face à cette menace émergente.