De manière cyclique, les tensions autour du deal de rue apparaissent régulièrement. Ce sujet attire à nouveau les projecteurs aujourd’hui, en lien avec la hausse de la consommation de crack constatée dans plusieurs villes romandes et les conséquences de ce phénomène sur l’espace public.
Après la lettre des trois villes de Lausanne, Yverdon et Vevey demandant au Canton d’agir, le Conseiller d’Etat en charge de la sécurité, M. Vassilis Venizelos, a annoncé ce mardi 8 octobre que le Canton avait créé une task force « deal de rue » à la rentrée scolaire. L’objectif est de renforcer l’arsenal répressif en déployant une plus grande présence policière, en prononçant des interdictions de périmètre ou en intensifiant les renvois des trafiquants incarcérés en fin de peine.
Mais l’arsenal répressif est-il la bonne solution ? Les villes et les cantons ont font-ils assez ? Le débat d’Infrarouge du mercredi 9 octobre était consacré au deal de rue. Camille Robert, co-secrétaire générale du GREA, a défendu une meilleure collaboration entre les piliers, les professions et les régions.