Les enquêtes démontrent depuis plusieurs années que les adolescent·e·s sont particulièrement sensibles à la publicité pour l'alcool. Plus récemment, on a observé que la pandémie a eu des répercussions importantes sur le bien-être psychique des jeunes. Or, une mauvaise santé psychique accroît le risque d'une consommation problématique de substances psychotropes chez les jeunes. En plus des programmes de prévention visant à offrir des conditions de vie propice au développement des jeunes, les experts de santé publique recommandent aussi de réduire les incitations à consommer. Les jeunes sont en particulier constamment exposés à la publicité par tous les canaux de communication qu'ils utilisent.
Dans sa réponse à une précédente intervention à ce sujet, le Conseil fédéral estimait au début 2017 qu'il n'était pas opportun de proposer de nouvelles restrictions. Mais depuis, quatre ans ont passé et la pandémie va laisser des traces. Il est donc nécessaire de prendre des mesures afin notamment de protéger les jeunes de l'exposition au marketing de l'alcool dans le domaine numérique notamment. D'autant plus que le Conseil fédéral est chargé de faire des propositions destinées à restreindre la promotion pour les boissons alcooliques, en particulier chez les jeunes.