La fiche commence par un rappel des équivalences analgésiques : la morphine sert de référence (1), le fentanyl atteint 120 fois son effet et certains nitazènes vont jusqu’à 500 fois la morphine, tandis que la buprénorphine se situe entre 30 et 70 fois la morphine.
Elle décrit ensuite les principaux dangers : la très forte puissance de ces substances rend la dose difficile à estimer, d’où un risque élevé de dépression respiratoire rapide (ralentissement ou arrêt de la respiration, perte de conscience) et de dépendance, aggravé par l’association avec d’autres dépresseurs (alcool, benzodiazépines, GHB).
Enfin, la fiche détaille les bonnes pratiques : appeler le 144 et débuter un massage cardiaque dès les premiers signes de surdose, administrer de la naloxone « à emporter » pour inverser temporairement l’effet opioïde, ajuster les doses en traitement de substitution (TAO), recourir au drug checking et promouvoir l’accès à des espaces de consommation à moindre risque.