La Croix-Bleue suisse publie six recommandations relatives à la consommation d’alcool

28.02.2025

La Croix Bleue Suisse publie six recommandations sur la consommation d’alcool simples à comprendre et à retenir. Celles-ci ne contiennent plus de quantités à boire. Elles se basent sur les recommandations récentes de l’OMS selon lesquelles « aucune forme de consommation d’alcool n’est sans risque ». Le GREA reconnaît que si la non consommation est pertinente dans certains contextes de santé publique, une vision plus pragmatique incluant la réduction des risques l’est également.

Les nouvelles recommandations de la Croix Bleue se basent sur la position de l’OMS ainsi que sur les recommandations officielles d’autres pays, comme le Canada et l’Australie, et de la Société allemande de nutrition, selon le communiqué. Elles tiennent en six points (voir communiqué de presse).

Les recommandations de la Croix-Bleue Suisse s’inscrivent dans une perspective de santé publique visant à réduire les risques liés à la consommation d’alcool. Ne plus fixer des seuils de consommation et prôner le « moins, c’est mieux  » s’alignent sur les récentes recommandations de l’OMS, qui souligne que toute consommation d’alcool comporte un risque (OMS, 2023).

Toutefois, en matière de prévention et d’accompagnement, notamment auprès des personnes concernées par une consommation à risque, problématique ou addictive, ainsi que pour les jeunes, une approche fondée sur la réduction des risques permet d’intégrer des stratégies plus pragmatiques.

Le GREA soutient les mesures ciblées qui cherchent à concilier libertés individuelles et diminution des dommages liés à l’alcool. L’objectif est d’aider chacun à mieux gérer sa consommation, comme le développement d’une réflexion personnelle sur ses habitudes (message que l’on retrouve notamment dans la campagne Dry January) ou encore de promouvoir le repérage et l’intervention précoce, très importants dans l’accompagnement des trajectoires de consommation des personnes en situation de vulnérabilité.

Pour le GREA, la dimension sociétale – l’influence des inégalités socio-économiques, la stigmatisation, le rôle de la publicité et de l’industrie notamment – joue une rôle central. La prévention peut valoriser la non consommation comme un levier de santé publique, tout en proposant des outils adaptés à chaque public pour permettre de faire des choix éclairés et de réduire les risques au quotidien.