Le site Comparis a réalisé un sondage sur la dépendance au téléphone portable, ou « nomophobie » et a déclaré dans un communiqué de presse publié mardi 12 novembre que 40% des personnes seraient concernées. Cette nomophobie se manifesterait par de l’anxiété ou des changements de comportement lorsque le téléphone n’est pas disponible.
Invité dans l’émission « Forum », Niels Weber, psychologue spécialisé en hyperconnectivité et membre du comité du GREA, a rappelé qu’il n’y a pas d’évidence scientifique sur la dépendance au téléphone portable. Il rappelle que cet objet est devenu indispensable à notre mode de fonctionnement en société et que si l’on oublie son porte-monnaie en sortant de chez soi, on retourne également le chercher. Au télé-journal du 19h30, Camille Robert, co-secrétaire générale du GREA, a également rappelé qu’il vaut mieux éviter de culpabiliser les individus sur leur utilisation de smartphones et que ceux-ci, ainsi que les applications, sont conçus pour capter notre attention et nous garder le plus longtemps possible dessus. Il s’agit donc d’une problématique collective avant d’être individuelle.