Selon un sondage Comparis, près d’une personne sur deux serait « dépendante » au smartphone

Selon un sondage publié mardi par Comparis, 40% des personnes seraient dépendantes au téléphone portable en Suisse, ce qui se traduirait notamment par de l’anxiété quand le téléphone n’est pas disponible. L’occasion pour le GREA de rappeler qu’il n’y a pas d’évidence scientifique autour de l’addiction au smartphone et qu’il vaut mieux mettre la focale sur l’hyperconnectivité et notre mode de fonctionnement en société, qui exige l’utilisation quotidienne du téléphone portable.

Le site Comparis a réalisé un sondage sur la dépendance au téléphone portable, ou « nomophobie » et a déclaré dans un communiqué de presse publié mardi 12 novembre que 40% des personnes seraient concernées. Cette nomophobie se manifesterait par de l’anxiété ou des changements de comportement lorsque le téléphone n’est pas disponible.

Invité dans l’émission « Forum », Niels Weber, psychologue spécialisé en hyperconnectivité et membre du comité du GREA, a rappelé qu’il n’y a pas d’évidence scientifique sur la dépendance au téléphone portable. Il rappelle que cet objet est devenu indispensable à notre mode de fonctionnement en société et que si l’on oublie son porte-monnaie en sortant de chez soi, on retourne également le chercher. Au télé-journal du 19h30, Camille Robert, co-secrétaire générale du GREA, a également rappelé qu’il vaut mieux éviter de culpabiliser les individus sur leur utilisation de smartphones et que ceux-ci, ainsi que les applications, sont conçus pour capter notre attention et nous garder le plus longtemps possible dessus. Il s’agit donc d’une problématique collective avant d’être individuelle.