Rapport 2018 sur la réduction des risques

Le rapport de Harm Reduction International montre la réduction des risques en comparaison européenne. La Suisse y est largement citée pour sa nouvelle stratégie addictions versée dans le 4e pilier. Depuis 1995, grâce à cette politique, le nombre de décès dus aux drogues est réduit de 64%.


Dans le nouveau rapport de Harm Reduction International, la réduction des risques est passée au peigne fin. Les grands thèmes y sont traités. La Suisse est souvent citée pour:

  • drug checking : quatre villes disposent de ce système d'analyse. Le rapport met en exergue les cas de Berne (Rave It Safe) et Zurich (saferparty) qui sont victimes de leur succès et manquent de ressources.
  • prisons : si la répression (ou régulation) est l'un des quatre piliers de la Suisse en matière de drogues, 22% des prisonniers sont encore incarcérés pour des infractions dues aux substances en 2014. Bien que la loi suisse le stipule, seulement 14% des prisons suisses proposent des programmes de distribution de seringues, ce qui rend le matériel d'injection stérile disponible pour seulement 21% des personnes incarcérées dans le pays. Quant à la substitution d'opioïdes, elle est absente totalement dans 30% des prisons. 
  • fentanyl : le fentanyl n'a pas été signalé sur le marché des drogues suisses. Cependant, il a été saisi dès son entrée en Suisse par la poste soulignant la nécessité pour les services de réduction des risques et des méfaits de rester conscients de son éventuelle entrée sur le marché suisse.
  • naloxone, HIV, chemsex, etc.