Après des années de diabolisation, les chercheurs et chercheuses montrent en Suisse et dans le monde la nécessité d'une revalorisation des usages des substances psychédéliques dans le traitement des troubles psychiques. L'efficacité de ces substances – utilisées par exemple aux Hôpitaux universitaires de Genève dans le cadre de Psychothérapies Assistées par Psychédéliques (PAP) – n'est plus à démontrer: pour 9 personnes sur 10, ces traitements sont un succès.
A l'avenir, de nombreux médecins, chercheurs et chercheuses relèvent toutefois la nécessité d'étendre les recherches sur le potentiel plus généralement positif des psychédéliques plus seulement comme un moyen de traitement mais également afin de prévenir des troubles de la santé mentale. C'est ce qu'avance une Tribune du magazine Dépendances, intitulée La fin de la renaissance psychédélique: entre conflits d'intérêts et enjeux sociétaux: "l’expérience psychédélique a le potentiel d’être bénéfique pour la population dans son ensemble et pas seulement pour les personnes les plus exposées (les patients en psychiatrie). (...) Chaque être humain, hormis ceux présentant d’importantes contre-indications, devrait avoir le droit d’accéder au moins une fois dans sa vie à une expérience psychédélique dans des conditions sécures."