Alors même que 3,5 milliards de francs sont prélevés chaque année au titre d’impositions spéciales sur les substances et services potentiellement addictifs (SSA), moins de 30 millions (0,8%) sont actuellement alloués aux cantons à des fins de lutte contre les causes et les effets des addictions. Une part clairement insuffisante pour financer des prestations « addictions » censées contrecarrer un phénomène dont le coût social se situerait, au bas mot, entre 7,9 et 11,5 milliards de francs. Fort de ce constat, étayé par une étude récente du Groupement Romand d’Études des Addictions (GREA), la Fédération des professionnel·le·s des addictions appelle le monde politique à se saisir urgemment de cette question.